vendredi 19 septembre 2008

Pour les associations, le bonus-malus aurait constitué un premier geste

A peine évoquée, l'extension du bonus-malus à d'autres famille de produits (TV, portables, ordinateurs) a brutalement été enterrée par François Fillon. Pourtant, le projet, malgré le flou qui l'a caractérisé, a suscité des réactions bienveillantes.

Pour Anne Bringault, directrice de l'association écologiste 'les Amis de la Terre', la mise en place d'une liste verte aurait représenté un « premier pas ».

L'ONG 'Greenpeace avait également regardé la décison d'un oeil bienveillant, mais restait assez critique sur le dispositif. « C'est une réponse partielle », explique Karine Gavaud, responsable de la Campagne climat à Greenpeace France. « le bonus-malus reste une mesure incitative. [Ce dispositif] doit s'accompagner d'autres mesures encore plus fortes ». Pour Greenpeace, les consommateurs et les constrtucteurs doivent être responsabilisé, tant dans leur manière produire que d'acheter.

L'UFC Que Choisir voyait plus loin. Pour l'organisation de défense des consommateurs, le bonus-malus aurait pu pousser les indsutriels à appliquer des réductions sur leur prix de manière à inviter les consommateurs à réaliser des achats « verts ».

Pour les Amis de la Terre comme pour Greenpeace, une hypothétique application du bonus-malus aux produits électroniques ainsi qu'à d'autres familles de produits aurait inévitablement dû s'accompagner d'autres mesures.

Le Premier ministre n'a à aucun moment précisé si le dispositif serait developpé ou pas. Dans son malheur, Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie aura au moins pris la température.

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