jeudi 18 septembre 2008

Le message est passé !

une quête perdue d'avance

En piste pour l'après Magny-Cours


Depuis le temps que Bernie Ecclestone en rêve, la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA) tranchera le 15 octobre sur le sort et l'avenir du Grand Prix de France de Formule 1 qui se déroulait jusqu'à présent sur le circuit de Magny-Cours.

Avec un contrat qui vient à échéance dès 2010, la FFSA, en charge de l'organisation du Grand Prix (GP) prépare déjà la suite. Vu l'émergence d’autres pays comme la Corée du Sud ou l’Inde qui postulent aussi à l’organisation d’un GP de F1 dès 2009, la pression monte sur tous les pays européens.

Dans une interview publiée dans l'Equipe au mois de mai, Bernie Ecclestone, le financier de la F1 déclarait « qu'il faut faire quelque chose à Paris ». Selon Ecclestone, « 2008 sera la dernière année » où le Grand Prix de France se déroulera à Magny-Cours. Il estime que ce circuit « n'est plus le bon endroit ».

Conséquence des propos tenus par Ecclestone, les nouveaux projets affluent pour recevoir le Grand Prix de France non loin de Paris.

Une course à l'aménagement

Sur la grille de départ, quatre projets sont en tête de liste : Disney, Sarcelles, Evry et Le Bourget. Pôle position pour les paillettes du projet Marne-la-Vallée qui compte s'implanter près de Disney grâce à l'appui de l'ex-champion Alain Prost et du géant Lagardère.

Juste derrière Disney, le pôle Val de France (Sarcelles), soutenu par l'ancien pilote Jean-Pierre Beltoise et François Pupponi, se positionne en bon challenger. Situé à cheval sur cinq communes, le circuit occuperait les terrains en réserve de l'A16 et serait prêt pour 2011. Un véritable programme basé sur le dévelopement économique et social du secteur, perturbé par les nuisances de l'aéroport de Roissy.

« La construction du site ne coûtera rien à l’Etat, ni aux collectivités locales, mis à part, peut-être le prolongement du réseau RER ou la création d’une gare de délestage. C’est surtout un vrai projet d’aménagement du territoire, avec la perspective de créations d’emploi, parce qu’il n’est pas normal de laisser des terrains inexploités », détaille François Pupponi, député-maire à Sarcelles.

« Le choix de Marne-la-Vallée, c’est le choix de la facilité. Choisir notre projet, c’est opter pour l’ambition, le développement de la région Ile-de-France et de quartiers dits difficiles. Si notre dossier n’est pas retenu, il faudra m’expliquer comment on peut refuser tous ces fonds », poursuit l’élu.

Cependant rien n'est encore fait, et c'est là que le bât blesse...

Ni l’une ni l’autre de ces hypothèses ne devrait voir le jour rapidement. Pour la première fois depuis 1955, il n’y aura peut-être plus de compétition de F1 en France, berceau du sport automobile...

Flash sur Guillaume...

Domenech fait peur à la Fédération

Entendu hier dans les couloirs de la Fédération Française
de Football :

« Attention y a Raymond qui arrive! Tous aux abris! », lance un membre de la FFF à l'entrée du sélectionneur de l'équipe de France.

Laurent, "the Man"

S'il vous plaît, aidez les !

Pierrefitte Scars

film charles

Calvitie

Inde et calvitie

Le 18 septembre

Rudy se présente

Un bon vivant du Berry

Obama et McCain souhaitent réformer Wall Street


Les deux candidats à la présidence américaine, Barack Obama et John McCain, ont annoncé faire une priorité de la réforme des systèmes de régulation de Wall Street.

Barack Obama déclare vouloir mettre en place une « politique qui offre de la croissance à la fois à l'économie mais aussi aux classes moyennes. L'Amérique ne peut pas se permettre de supporter quatre années de plus ce système en échec. » Le sénateur de l'Illinois propose de « moderniser les règles pour les adapter à l'économie de marché du 21e siècle, des règles qui protégeraient les investisseurs américains et les consommateurs. »

S'il juge « prématuré » de dévoiler quelles seraient ses mesures, Obama vise notamment le secrétariat au Trésor et la Réserve Fédérale qui, selon lui, n'auraient pas les outils pour faire face à l'actuelle crise financière traversée par les Etats-Unis. Wall Street serait au coeur d'une réforme plus profonde, avec un renforcement et une restructuration des autorités de régulation, ainsi qu'une meilleure transparence du marché.


Tous deux veulent restructurer Wall Street


Barack Obama rejette la vision de son rival John McCain, une « philosophie qui affirme qu'il faut donner toujours plus à ceux qui possédent le plus, en espérant que la prospérité finira par rejaillir sur chacun. Un système qui prétend que des régulations raisonnables sont inutiles. »

Dans un discours prononcé à Tampa, en Floride, John McCain a réagi à cette crise en déclarant que « les gens ont le droit de savoir quand leurs emplois, leurs retraites, leurs investissements, et l'économie entière sont mises en péril par l'imprudence de Wall Street. Le gouvernement a une responsabilité claire d'agir pour défendre les intérêts publics. » John McCain assure que s'il est élu président, « il ne tolérera plus cela. Sous son administration, [il tiendra] pour responsable Wall Street, où trop de gens ont oublié ou méprisé les règles de base d'une finance saine. »

Carly Fiorina, la conseillère économique de John McCain, a confirmé que le sénateur de l'Arizona souhaitait lui aussi « consolider et restructurer les agences de régulation » de Wall Street, et leur donner « plus d'autorité et de responsabilité. » Ce chantier serait lancé dès les cent premiers jours du mandat du candidat républicain.

Laurent MAURICE (avec Reuters)